Le Casino Théâtre Barrière abrite différents espaces : un espace jeux, un espace de loisirs et de détente, et espace culturel.

La partie casino s'étend sur 2 étages et comprend 250 machines à sous et 14 tables de jeux.

Mais c'est aussi un lieu de vie qui accueille 3 restaurants : le Fouquet's, le Café Barrière et le Restaurant du Théâtre, ainsi que 3 bars : le Samouraï Lounge Bar, le Central bar et le café des Sports.

Au final, l'édifice bâti sur 3 niveaux atteint une superficie de 14300 m². Le bâtiment est implanté au sein de 5 hectares boisés de l'Ile du Ramier

L’origine du nom Tolosa reste incertaine, les uns pensant plutôt à la péninsule ibérique (barque peut-être), d’autres à la Grèce.

Une légende raconte que Tholus descendant de Noe aurait fondé la ville rose.

Les premières traces d’occupation de l’homme datent du néolithique, en particulier à Villeneuve – Tolosane.

Toulouse (Tolosa en Latin) devient romaine en 107 avant JC après la reddition des Volques Tectosages.

Sous Auguste on y édifie aqueducs théâtres, thermes et temples. En 250 Saturnin de Toulouse est supplicié sur la place publique, il sera canonisé et deviendra Saint Sernin, dont la première basilique du même nom sera construite en 403 illustrant ainsi l’essor du christianisme.

En 413 les Wisigoths envahissent la ville. Après le départ des Francs, la ville rose, coupée de la méditerranée, servit de place forte pour la Septimanie et l’Espagne, puis elle reprend son indépendance pour constituer le premier royaume de Toulouse.

En 721, les Arabes assiègent la ville. Au Moyen Age, les comtes de Toulouse étendent leur puissance sur la majeure partie du Midi. En 906 le pape Urbain II se rend à Toulouse pour construire la basilique Saint Sernin.

En 1152 le Comte de Toulouse met en place le « Capitoulat » conseil commun de la Cité et des faubourgs, mais à la révolte du 6 janvier 1189, celui-ci ne conserve plus que le privilège de battre la monnaie et de lever les troupes.

C’est à cette époque que naît et se développe le catharisme qui engendre les croisades des Albigeois. Le traité de Paris, le 12 avril 1229 signifie la ruine du Comté de Toulouse, il est intégré au domaine royal français, l’université est crée la même année.

Au XIVème siècle la ville rose prospère et se développe grâce au commerce devenant ainsi la 4ème ville du royaume, mais en 1348 la peste noire s’abat sur Toulouse, terrible épidémie qui reviendra d’ailleurs au XVème siècle.

Pendant la renaissance on construit de grands hôtels particuliers, comme l’hôtel de Bernuy ou d’Assezat, la ville prospère à nouveau et s’agrandit malgré l’effroyable incendie qui ravage les trois quart de la cité en 1463.

Au XVIIème, le catharisme triomphe, églises et couvents poussent comme des champignons. Le Pont neuf et le Canal du Midi, deux symboles forts de Toulouse sont construits respectivement en 1632 et 1682, le Capitole fut édifié seulement au XVIIIème.

L’affaire Calas, protestant injustement condamné éclate en 1762 provoquant l’intervention de Voltaire.

Pendant la Révolution, Toulouse souffre peu, le parlement est respecté car il nourrit la population.

La bataille de Toulouse le 10 avril 1814 oppose les troupes Hispano-britanniques du Maréchal Wellington à celles du Maréchal Soult.

La ville se rallie à Louis XVIII puis à la restauration après la chute de Napoléon 1er. En 1848 la république est proclamée par Joly depuis le balcon du Capitole. Le 23 juin 1875 des inondations dramatiques détruisent plusieurs ponts, Empalot, Saint Pierre, Saint Michel, sel le Pont Neuf résiste, la Garonne est montée jusqu’à 9,50 m 1300 maisons sont rasées et on dénombre 300 morts.

L’arrivée au pouvoir des radicaux soutenus par la Dépêche du Midi où écrit Jean Jaurès se traduisit par de nombreux grands travaux de type Haussmannien, la ville s’agrandit.

Après la fin de la première guerre mondiale, Toulouse rentre dans l’ère industrielle avec la poudrière et l’arsenal, l’aéronautique ainsi que de nombreuses entreprises dans l’habillement, les chaussures....

Dès 1920 Toulouse est pionnière de l’aviation, en 1927 l’aéropostale est crée avec Saint Exupéry et Mermoz qui développent de nouvelles lignes : Casa – Toulouse, Dakar – Toulouse puis l’Amérique du Sud.

Dans les années 60 beaucoup de rapatriés choisirent la ville, s’ajoutant aux nombreux réfugiés espagnols chassés par Franco, la ville devient préfecture de Midi-Pyrénées, la population croît rapidement pour atteindre 450 000 habitants en 2007.